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Analyse des étapes holistique de mon AVAC à domicile

La semaine passée, j’ai passé 4 jours en formation quantique avec la fameuse et incroyable Whapio, Diane Bartlet. Whapio a été sage-femme maïeutique aux USA de 1980 à 2001. Elle travaillait essentiellement auprès de familles désirant des naissances à domicile. Elle leur a appris comment se faire confiance et comment laisser la naissance se dérouler sans interférence. Elle les entourait principalement d’une présence « nourrissante » telle que peut le faire actuellement une doula. Elle a alors cessé son activité active de sage-femme et a commencé à former les femmes. Bref, une femme avec une expérience incroyable!

Cet article s’adresse peut-être, pour une fois, davantage aux personnes ayant un bagage  de connaissances du monde la naissance mais je reste convaincue qu’il peut également toujours apporter un nouveau regard à toute personne s’intéressant fraîchement au monde de l’accouchement. Ou à celles qui désirent accoucher physiologiquement tantôt. 


Je vais donc tenter d’analyser mon dernier accouchement selon les étapes holistiques de la naissance puisque c’est le seul qui a été naturel et physiologique du début à la fin. Je vais également observer à quel état altéré, cérébral, je pouvais me situer.



Une naissance suit plus ou moins une procédure connue. D’une vision médicale, la naissance se fait en 2 phases. Globalement,  la première commence avec un éventuel pré-travail, un début de travail (1-3cm de dilatation), une phase active(4-7 cm de dilatation), une désespérance (8-10 cm). Puis une 2ème phase; celle de la poussée.


Je vais donc au travers de mon accouchement vous présenter les phases holistique de la naissance. 


Embarquement ( Pré-travail)

Depuis 36 semaines de grossesse, commence une série de faux travails. Des fausses alertes, des fausses joies, systématiquement tous les 2-3jours. Je dors de moins en moins, mon corps se fatigue petit à petit. J’ai envie que ma maison soit propre, rangée. Chaque jour, je m’enfonce dans une brume où je ne souhaite plus voir personne. Chaque téléphone m’agace. Chaque message m’agace. Les sollicitations externes m’agacent. J’annule quasiment systématiquement tous mes engagements. Je reste juste dans ma maison, avec les miens. Je me sens m’éloigner aussi de P. C’est pas fort, mais c’est un éloignement spirituel qui me dérange et me rend triste. Je ne le lui en parle pas. Je m’éloigne également de ma sage-femme. Je ne désire pas qu’elle me « sente » ou que potentiellement elle puisse douter de moi.

Je crois que je bloque psychologiquement la naissance. Je deviens frustrée comme un enfant à qui on donnerait un cadeau avec de nombreuses contractions rapprochées, qu'on laisserait déballer un peu et qu'on retirerait ensuite avec l’arrêt de celles-ci!


Je suis encore dans mon cerveau Beta. J’analyse. Je me questionne. Le 11 octobre, à 38 sa de grossesse, j'ai un pressentiment, je sens que cela va se passer bientôt Car suite à un téléphone avec une maman ayant vécu un AVAC à domicile, des craintes sont parties. Des mots qui résonnent en moi, me rassurent et agissent je le sens sur mon mental. Je lâche ou je rassure une partie de ce fameux cerveau qui a besoin de tout comprendre, tout rationnaliser. Je rassure mon Beta. Et je lâche quelque chose.


Suite à ce téléphone je ressens mon cerveau Alpha qui démarre, j’ai un grand besoin de me retrouver avec l'homme, nous décidons de faire une mini ascension d'un sommet de la région. Au retour, je suspecte une légère fissure mais pas plus certaine que cela Avec les pertes vaginale de fin de grossesse.

Le soir, je ressens le besoin de sortir de chez moi, d'aller marcher,mon cerveau Alpha est en marche à fond la caisse. Je le connais bien en plus celui-là.  Je me dirige sur un chemin où en haut de la colline, m'accueille madame la lune. Je rêve les yeux ouverts! Elle est énorme de cet endroit-ci. C'est impressionnant! Je ressens comme un lien qui l'uni à moi.... comme si un contrat se passait avec elle, moi et mon bébé. Je redescends chez moi apaisée car je sais que c'est pour bientôt cette fois, la lune me l’a promis « C’est pour demain ».  


A 3h du matin 2 énormes contractions me réveillent. A ce moment là, je sais. C'est pour aujourd'hui! Je le sais. Mon beta se remet en place l’espace de quelques heures.  Je réveille l'homme et lui demande d'annuler ses rdv de la journée. A 5h, j’appelle ma meilleure amie qui doit être présente à l'enfantement, et lui dit de venir gentiment. Je n'ai eu que 2 contractions violentes isolées et plus rien du tout  mais je sais que c'est pour aujourd'hui, la lune me l’a dit. Habitant à 1h de route sur un trajet très fortement fréquenté le matin, je préfère qu'elle soit là plus tôt que trop tard, c’est important pour moi de lui offrir ça.





A 6h, toujours dans mon Beta, C ma meilleure amie arrive. Il n'y a pas grand chose qui se passe de mon côté..... A dire vrai, il y n'y a pas encore de contractions régulières.1 par-ci 1 par là, qui ressemblent au faux travail habituel. Je commence à douter de moi. Est-ce que je ne me suis pas trompée et que j'ai fais venir C pour rien et fait annuler les rdv à mon chéri pour rien? Puis, je décide de lâcher. Vers 8h, toutes les 20 min, arrivent enfin des contractions qui m'annoncent un pré-travail. Mon Alpha est en route à nouveau. Je suis dans mon corps. Mes ressentis. C et P me massent à tour de rôle. C prend déjà qq photos, on prépare un feu, on allume les bougies, on prépare la tisane d'accouchement.On rempli tranquillement la piscine.


Acclimatage - Fast Hills

A 9h j'appelle ma sage-femme pour l'avertir que "je pense" que c'est pour aujourd'hui. Mais les contractions sont toutes les 10-7 min, c'est pas encore le moment mais je sais que c'est un pré-travail et non un faux travail. M, me dit alors venir dans 1h30. A partir du moment où je raccroche le téléphone, les contractions se rapprochent au 7 min cette fois. C’est comme si de la savoir prête à venir ( car elle avait eu une naissance durant la nuit) je pouvais lâcher encore plus mon Alpha. A 11h, M arrive, les contractions se sont régularisées et intensifiées aux 5 minutes mais je sais que c'est pas assez fort pour être en travail. Je l'espère mais je doute fortement.




M fait un touché vaginal, je suis à 2cm. En effet, ça démarre mais pas encore en travail. Pendant 2h nous allons prendre des positions de suspension entre elle et mon chéri afin d' aider bb a appuyer sur le col. ça fait plus mal mais c'est pas suffisant et je le sais. Je sens aussi que je me fatigue. Ces 3 sem de faux travail m'ont plus fatiguée que prévu. Marre de ressentir ces contractions et que cela n'agissent pas. M examine à nouveau et aucun changement; la poche des eaux bombe, il reste un bourlet de col. Elle me propose de rompre la poche afin que cela démarre. J'accepte car je ne vais pas rester ainsi indéfiniment. Je sais aussi qu'une fois rompue, les contractions devraient vraiment devenir difficiles mais tant pis.




Le Voile

A 13h, M me rompt la poche. Et quasiment instantanément les contractions cette fois s'établissent très rapprochées et très intenses. On y est, cette fois le travail est lancé! J’entre dans le vortex! J’entre dans la piscine, je ressors, j'entre à nouveau. Impossible de me sentir bien nulle part et dans n'importe quelle position. Ce fichu col me fait tellement mal..... L'eau atténue un peu je décide donc de rester dedans. Mon chéri ne me quitte pas. Il m'enlace, me veille, me caresse. M non plus, elle est là, et masse mes reins, me caresse....me parle.....





Sur la montagne

Je sens la peur m'envahir gentiment. Je sais pars cette fois dans Tetha. Je me vois tourner dans cette piscine, de haut. Je me sens dans un monde étrange. Ici sans l’être. Je n’arrive pas concevoir la descente de mon bébé. Le passage...Et puis, je jvois ma grand-mère décédée sur mon lit assise. Elle est là, calme, assise les mains que je connais si bien posées l’une sur l’autre sur ses genoux à me regarder. Elle ne parle pas mais je l’entends en moi qui me dit que tout est parfait. Tout est normal. ( je décide de vous en parler, je ne l’avais dit qu’aux personnes proches car je sais combien cela peut paraître haut perché, et déconnecté avec les valeurs de notre société).

Je n'ai comme plus envie que mon bébé sorte. Je veux rester dans les bras de mon chéri aussi, être comme nous sommes maintenant dans cette piscine, et rester les 2, in love pour toujours. Etre son unique petit bout de femme, ne veux pas perdre ma place. Mais c'est trop tard je dois bien l'admettre.








La transition- La convocation 

Je regarde la montre, il est 15h. Je déprime.C'est très long dans cet état. Ce fichu col me massacre. Je me sens devenir un peu folle, je tourne dans tous les sens. Je suis piégée par mon corps. Ma grand-mère et là, et c’est normal. Ce bébé va devoir passer ici et je ne veux pas. Je ressens un léger poids dans mes fesses. Comment est-ce possible? M. me met en extension et me secoue. Elle pense que bébé est là. Je n'ai pas d'envie de pousser et mon col me fait toujours mal. Je dois me tromper.Et puis, on passe pas de 2 à la poussée en 2h sans avoir l'envie de pousser. Je me raccroche à ce que je connais le mieux. Le monde et protocole hospitalier, ce n'est pas possible. Ce n'est pas le moment. Je  veux pas! M m'encourage a essayer de pousser mais je refuse. je ne veux pas avoir encore plus mal. Et j'ai peur. Et en soi, je sens que je ne veux pas que cela se termine. Je veux depuis le début un accouchement qui dure. Je veux profiter de mes heures.  





Je veux en soi accoucher c'est certain et en même temps pas. Je suis fragmentée, écartelée.  M, me connaît bien et comprends directe mon blocage et le verbalise. Elle me demande aussi si j'ai peur d'abîmer mon périnée avec l'expulsion. Ce n'est que grâce à ces mots que j'admets alors réellement ma peur. Oui, j'ai peur du passage, j'ai peur de déchirer à nouveau. Aucun de mes enfants n'a passé sans episio. Dont ma 1ère, 40 points! Ils avaient fait fort. Un vrai traumatisme qui m'avait même valu un trouble obsessionnel du comportement pendant 2 ans. Ce trauma, il était là devant moi. J'arrive le comprendre, j'arrive le verbaliser mais la peur reste. J'arrive pas m'en débarrasser. Je ne veux et ne peux pas pousser. Je suis bloquée. Je ne sais comment sortir de cette situation. On arrête la position en accroche. P. est positionné sous moi, je ne veux pas ça.  Je tourne dans cette baignoire comme un lion en cage. Je regarde sans cesse ma grand-maman. Elle me sourit avec tant de gentillesse.


Les contractions s'intensifient encore.... je commence à perdre vraiment pieds. Il n’y a que le dessin de Leha qui m’apaise et me garde ici. Un dessin envoyé il y quelque jours. Une femme enceinte entourée de fleurs. Je regarde chaque petites parties de ses traits avec attention. Ca m‘aide et me calme. Cette douleur me ramène à mes connaissances. Je me demande si je suis en désespérance? Si je le suis, je suis à la fin...mais je ne veux pas être à la fin!! Je ne veux pas pousser. P me caresse, essaie de me rassurer, me rappelle mon projet, ma force, il me dit des mots d'amour qui résonnent encore dans mon âme. Mais à ce moment là, ils ne sont pas suffisant. M me refait me mettre en suspension, je sens que cela descend.... mais je bloque, je ne peux rien faire. Je ne souhaite pas pousser. Je souhaite que mon utérus le fasse tout seul. M et C décident de nous laisser un moment seuls et sortent de la maison.


P et moi restons dans la baignoire mais de voir M partir, la douleur se ressent encore plus forte! Je parle alors transfert avec P. Je fais mon scénario si on décide d'aller à l'hôpital....en faisant le scénario, je me rends compte que celui-ci est bancal. Je sais en réalité que je suis prête à expulser mon bébé, il naîtrait en voiture ou à l'hôpital mais sans péridurale.Ridicule de se déplacer! Voir impossible! P. refuse ce scénario. Il me rappelle que plus le chemin est dur plus la victoire est belle. Là, je fais le choix je vais de l’avant. J’accepte.





M et C reviennent et vont à la cuisine. Discrètement, pendant qu'elles sont à la cuisine, j'essaie de faire une poussée pour voir si M à bien raison, voir si je suis en phase expulsive malgré que je n'ai pas d'envie de pousser, et tjs mal au col. Je fais une poussée légère. Et je pense à ma cicatrice de la césarienne. J'ai peur qu'elle lâche, je me rends compte que je sens la tête pas loin de l'anus. Mon bébé est là. M avait raison. Je comprends à ce moment là que je ne veux pas pousser afin que mon corps le fasse le plus naturellement possible afin de ne pas trop solliciter ma cicatrice. Pour la préserver. Eviter qu'elle lâche. Du coup, j'essaie une poussée plus forte. ça fait extrêmement mal mais je sens que ma cicatrice ne me tire pas, ou ne me fait absolument pas mal. Je me souviens des paroles de M concernant la douleur de la rupture utérine et je n'ai absolument rien de tout cela.


M arrive et me parle des possibilités qui s'ouvrent à moi. Rester ici oui, si évolution de mon état mais sinon partir. Se donner encore un temps et choisir. D'entendre M me dire tout ça, me fiche une belle claque. Comment j'ai pu me laisser aller ainsi dans mes peurs et mes anciens traumas?? M qui me faisait tant confiance, je sens que je la perd. Si avec elle je n'arrive pas mettre au monde chez moi, je n'y arriverai avec personne d'autre.

Il est 16h. Je lui confirme que je reste ici. Elle blague en disant que ce bébé ne naîtra pas à l'heure de son frère, il est16h10 et c'est l'heure de naissance de mon 3ème enfant.... Evidemment que non! On est loin de sa naissance voyons! Mais bon, je dois me bouger à présent,j'ai testé de petites poussées et je sais que bb est là, autant y aller à présent. Il est 16h15, je demande vérification à M. sur les sensations d’une rupture utérine. Je regarde ma grand-maman, elle me fait un hochement de tête, je regarde l'horloge et me décide de pousser. Mon corps ne m'indique toujours pas que je dois pousser. Je ne sens toujours pas bébé. J'ai toujours mal au col mais tant pis, faut y aller. Il n’y aura pas de phase de birth tides (poussées réflexes). Je vais aller la chercher. Je réunis mes forces. 



Birth breakers- Poussée

Je vais entamer la descente. Je pousse, je sens mon périnée se gonfler. Je pars cette fois haut, j’arrive au sommet, je le sens. Je pars dans mon cerveau Delta.  Je dit que la tête est là à M. P qui était sorti un moment de la baignoire, entre dans l'eau à nouveau, assez rapidement. Il se met à mes côtés. Je pousse encore, je deviens un animal, je fais des sons glutureux. Le sommet est là. Je sens la tête de mon bb, elle est énorme mais elle arrive.Je retiens mon périnée en le massant vers l'anus et retiens comme je peux la tête vers le clitoris dont j'ai l'impression, qui se déchire sous mes mains. Je crie d'ailleurs. La douleur est si présente.Je hurle. La tête est là.



Quiétude

Normalement cette phase arrive souvent avant la poussée. Il est connu que le corps connaît parfois une latence pour reprendre ses forces avant la poussée. Moi, elle arrive  présent.Après la sortie de sa tête. Qui peut aussi arriver mais assez court tout de même. C’est comme si, j’étais au sommet de la montagne et que je profitais longtemps du paysage. Une sérénité incroyable. Je me sens là, enfin reliée à mon bébé. Je la sens dans mes veines, dans mon âme. Je sais qu’elle va bien. Que tout va bien aller. Un moment où enfin, je n’ai plus peur. Je suis en pleine confiance, en plein pouvoir. Je SAIS. Pourtant, je connais bien M. et je la sens agitée, inquiète. Elle regarde beaucoup mon bébé. Je n’ai plus de contractions. Le temps passe. Malgré qune je sache que quelque chose l’inquiétait. Je suis restée tellement ancrée. En lien avec mon bébé. Tout allait bien.  



J'attends patiemment que les contractions reprennent. Je suis dans un espace temps délicieux. A fond la caisse en Delta c’est bien certain.

M me demande si j’ai des contractions. Je sens un petit peu quelque chose, je vais pousser, elle me demande de le faire. Je m’étais mise sur le dos. Elle profite et enlève une circulaire du cordon en même temps qu’elle me guide pour pousser. Alors,je pousse à nouveau pour tester. M voit qqch qui l'inquiète, elle me demande de me retourner à quatre pattes et de vraiment pousser pour que bb sorte. Sa voix est sèche et directive. M n’est pas quelqu’un qui s’inquiéte pour rien. Je veux donc la rassurer car je sais moi à cet instant que tout est toujours ok.


Naissance

A 4 pattes, avec l’aide de M. j' agrippe notre fille, et la fait remonter doucement à la surface. Je prends le temps de l'admirer lors de sa remontée mais mon cerveau est un peu embrumé. Il est 16h22. Je sens P juste à mes côtés, totalement présent, en train d'observer en silence. Je la sort de l'eau, notre fille est blanche! Couverte d'un épais vernix. Je l'amène à moi....elle est là, je l'ai fait.

Elle pousse son premier cri. Je regarde C, un échange de regard puissant en 1 seconde. On s'est comprise. Elle se met à pleurer.



Retour

On se pose contre la baignoire et on admire notre merveille. On l’observe. Elle est entière. Des yeux forts. Un regard intense.

La délivrance, la naissance du jumeau de Reem, son placenta s'est faite aussi simplement que rapidement. Max 10 min après sa naissance. Moi qui m’inquiétait pourtant tellement de celle-ci.

Nous avons pris le temps de donner la 1ère tétée dans le bain. Reem est restée accrochée à son placenta le temps que celui-ci cesse de battre certes, mais aussi le temps que nous honorions cette partie d'elle avec une photo où elle y est reliée.

Mon périnée me fait mal. Mais j’observe depuis la baignoire comment son père l’accueille. Ils font le check d’évaluation de la naissance. M. M’aide à sortir de la baignoire.



Après être passée sous la douche, grâce à l’aide de M, je me retrouve enfin dans mon lit. Avec mon bébé. S. Mon aînée arrive. Elle est émue de découvrir sa sœur. C. m’apporte un plateau avec de bonnes choses à manger. S. Porte sa Soeur. Je suis si heureuse d’avoir cette belle image. M et S font le check du placenta. M. Me le montre. S. Ma fille observe tout. Elles font alors une empreinte afin qu’on ait aussi un souvenir de lui. C. me propose d’aller me chercher mes enfants avec S.

M. décide de s’en aller.  Nous avons alors un temps juste à nous 3, précieux! 


Communion

P.appelle sa maman, puis la mienne. Les enfants arrivent avec C. Et  là je vis enfin ce moment tant attendu. Tous mes enfants dans mon lit, avec ma dernière née.







Je me sens bénie. Je les vois tous tomber en amour. 

Il est temps du tissage...



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